Hommage à Federico Fellini au Fonds culturel de l’Ermitage
Hommage à Frans Krajcberg par le Fonds culturel de l’Ermitage à Garches :
http://www.parisetudiant.com/etudiant/sortie/hommage-a-frans-krajcberg-par-le-fonds-culturel-de-l-ermitage-a-garches.html
DOSSIER DE PRESSE BEST OFF
EPIKAIRA
Le Prix d’Art Contemporain de la fondation de l’ermitage
It ART Bag
Martine Boulart, Chevalier de l’ordre National des Arts et des Lettres
Sab’s Connexions TV
Art Paris 2017 : Le reportage d’Eric Patou pour NewsArt Today
Vernissage de printemps 2017 : Reportage d’Eric Patou pour News Art Today.
Artsixmic
Nicolas Lefebvre : Déesses Mère au Trianon Palace Versailles
L’Ermitage renforce ses fondations
Par Christophe Rioux, écrivain, critique d’art et universitaire
Depuis sa création en 2014 par Martine Boulart et son inauguration par Jack Lang, la Fondation de l’Ermitage a creusé son sillon. Parrainée par des personnalités comme Alain-Dominique Perrin, elle a poursuivi sa démarche de transversalité et cultivé « l’esprit des salons », en renouant un dialogue trop souvent interrompu entre des univers encore profondément cloisonnés, comme la littérature, les arts visuels ou le spectacle vivant. Dans cette optique, la Fondation de l’Ermitage propose des rencontres et des débats avec des intellectuels, édite des textes avec BeauxArts Editions, suscite des partenariats avec des institutions artistiques françaises et étrangères et organise quatre expositions annuelles aux Vallons de l’Ermitage, propriété de Martine Boulart à Garches. Par ailleurs, la Fondation décerne chaque année un prix, attribué en 2014 à Claude Mollard et présenté à l’ESA de Beyrouth pendant Beirut Art Fair, en 2015 à Kimiko Yoshida et montré à la Maison Européenne de la Photographie (MEP), en 2016 à Nicolas Lefebvre et exposé à Art Paris Art Fair. Alors que l’édition 2017 du prix est en cours, la Fondation de l’Ermitage confirme son engagement artistique, politique et écologique. Elle revendique son implication dans un « art anthropocène », tel qu’il a pu être théorisé dans un texte paru chez Actes Sud et désignant « les démarches artistiques donnant à voir ou ayant une action sur un environnement déjà modifié par l’action humaine ».
Au-delà, la Fondation de l’Ermitage semble s’inscrire en permanence dans les temps forts du monde de l’art contemporain. En septembre 2016, les Vallons sont ainsi investis par le plasticien et compositeur franco-libanais Zad Moultaka pour l’exposition « Temps et surgissements » : sous-titrée « Astres fruitiers – Machine sacrée – Tonnelle engloutie », elle présentait des fruits baignés dans la lumière éternelle d’un temps d’exposition photographique très long, une installation sonore traquant des intonations humaines dans les rugissements d’un moteur de Ferrari ou un abri d’aspect préhistorique délibérément exposé aux aléas climatiques. Cette programmation était le point de départ de tout un parcours de Zad Moultaka, à l’Institut du Monde Arabe (IMA) pour plusieurs évènements comme le finissage de l’exposition « Les Jardins d’Orient », lors de la Nuit Blanche et d’une performance musicale dans le tunnel des Tuileries réalisée en collaboration avec l’IRCAM, puis pendant la Biennale de Venise 2017, où l’artiste a été choisi afin de représenter le Liban. A travers ses multiples expositions aux Vallons, la Fondation de l’Ermitage accueille des projets en devenir, telle un laboratoire de la création. Mais elle peut aussi être le lieu où approfondir ce qui est dans un air du temps plus fugace, à l’exemple des installations de l’artiste grecque Vana Xenou, qui résonnent étrangement avec une documenta de Cassel dédoublée cette année à Athènes.
BeauxArts HS n 8 du FCE : juin 2017